Cinq ans après la loi Macron, la profession a connue une expansion jamais vue depuis plus de 40 ans. D’après le Conseil supérieur du notariat, la France comptait 4 575 offices en 2016 contre 6 227 offices aujourd’hui. Cette hausse de 36% est une rupture après une période de retrait dans les années 1980 et 1990 et qu’une très faible augmentation entre 2005 et 2012. La dynamique des marchés immobiliers a elle aussi favorisé l’activité des notaires.

La loi Macron a donc découlé de ce constat : une profession dont la démographie était figée (dressé par l’Inspection des finances en 2013). Les mesures mises en place portent sur une évolution des tarifs et sur un système de tirage au sort permettant à de nouveaux notaires de créer leur étude. Il y a eu deux vagues d’installations : la première directement après la mise en place de cette procédure et la deuxième sur la période 2018-2020. Au total c’est près de 1 800 nouveaux notaires qui ont été nommés dans le cadre de cette loi.